Notre expérience depuis de nombreuses années dans les cultures de sapins de noël ( Marché Européen environ 63 millions d'arbres. Marché Français de 6,5 à 7 millions d'arbres.) nous a conduit à prendre en compte en fonction des zones géographiques et pays divers aspects, environnementaux, sociaux et la mixité avec d’autres cultures notamment céréalières ou de zones d’élevage.

Nous avons pu ainsi démontrer les aspects positifs de ces plantations dans des zones céréalières . Ces plantations forestières sont un refuge pour un grand nombre d’animaux, d’oiseaux et d’insectes, créant ainsi un espace de biodiversité au cœur de grandes surfaces de plaines. La croissance des arbres constitue un véritable puits de carbone puisque c’est au cours des 25 premières années de croissance que les bénéfices sont les plus significatifs.

Dans les zones de montagne, ces plantations s’inscrivent dans un aménagement du territoire et de plan forestier permettant à moyen terme de générer des revenus complémentaires pour les agriculteurs ou éleveurs . Ce qui permet d’occuper des terres qui resteraient en friche, de valoriser des sites en ayant un aspect environnemental fort.

Le développement de cette filière s’est toujours appuyée sur une veille économique précise du marché, de la demande des consommateurs et des évolutions des circuits de distribution.

La mise en place de cultures agro-forestières est un investissement à moyen et long terme. Il faut donc bien appréhender le marché ciblé afin de ne pas être en décalage avec celui ci.

Cette expérience des cultures forestières en Europe, nous a conduit à nous intéresser à la mise en place d’autres cultures agro-forestières à l’international. Nous avons donc créé ce cluster afin de fédérer toutes les compétences nécessaires à la réalisation de projets agro-forestier en ayant comme priorité la prise en compte des aspects sociaux, environnementaux, des impacts sur la biodiversité et les effets du changement climatique.

Ces projets agro-forestier s’accompagnent d’une veille scientifique à la fois sur les problématiques environnementales, sociales, démographiques et les évolutions des recherches notamment en chimie verte afin d’optimiser les ressources de la biomasse tant dans le domaine des énergies vertes, que des produits bio-sources.

Cette démarche s’inscrit dans un schéma économique afin d’accroître et pérenniser les revenus des populations locales mais également s’intégrer dans les enjeux internationaux des filières d’avenir de la transformation de la biomasse.